gb_pergolese

Son nom lui vient de la ville de Pergola d'où sa famille était originaire.

Jean-Baptiste Pergolèse, né le 4 janvier 1710 à Jesi, dans la province d'Ancône dans les Marches et mort le 17 mars 1736 à Pouzzoles près de Naples, était un compositeur italien du XVIIIe siècle.

Le jeune Pergolèse écrivit plusieurs opéras et autant d'intermezzi. Ces intermèdes dans le goût napolitain étaient des petites farces jouées pendant les entractes pour distraire le public qui les appréciait beaucoup. Il fit jouer ainsi en 1733 La Serva padrona, intermezzo per musica, pendant les entractes de son opéra principal, Il Prigionier superbo. Cet intermède devint une œuvre autonome au succès exceptionnel tout comme Livietta e Tracollo, joué l'année suivante qui connut également une carrière indépendante de son opéra principal.

Atteint d'une tuberculose, il mourut en 1736 à l'âge de 26 ans.

Pergolèse était un musicien de génie dont l'œuvre pré-classique annonce celle de Mozart. Le mythe qui est né dans toute l'Europe autour de sa vie et de son œuvre après sa disparition représente un phénomène exceptionnel dans l'histoire de la musique comme ce sera le cas plus tard pour Mozart, un autre musicien de génie. Plus de 300 numéros d'opus lui ont été attribués dont seulement une trentaine a été reconnue par la critique moderne comme étant réellement du compositeur, phénomène témoignant de la réputation de ce grand compositeur.

 Wikipedia

C'est La serva padrona qui a inspiré en 1933 Francis Gag pour Lou sartre Matafiéu, pièce dans laquelle Babet est mestressa de maioun...

Jànluc SauvaigoA partir des années soixante-dix, la culture niçoise et plus généralement occitane, va connaître un regain, au travers de ce que l'on appellera la "nòva canson occitana". Les jeunes générations vont développer un terrain d'expression plus social et revendicatif, s'inscrivant dans l'élan anti-conformiste de mai 68. Si on parle du pays niçois, c'est aussi en l'associant à des thèmes plus universels, en utilisant des styles musicaux s'approchant souvent du blues. Autre signe distinctif, les écrits se feront en graphie occitane, plus radicale, délaissant la graphie mistralienne francisante utilisée précédemment dans ce XXe siècle. Le chanteur et chanteur Jànluc Sauvaigo sera le précurseur de cette période. Il enrichira le répertoire niçois de chansons fortes notamment au travers de ses rencontres avec les musiciens Bernard "Tuck" Certano et Patrick Vaillant. Il mettra en scène les personnages de Félis Galean et Noré Ciais, héros mythiques d'une ballade où l'amitié l'emportera sur l'adversité et les promoteurs immobiliers. Il rendra également hommage au "héros romantique niçois" Pepin Garibaldi, avec entre autres Lo sirventès de Pepin de Nissa. Il narrera également l'histoire du Pastre Joan Pepin, assassiné par "un pòrcas", laissant ainsi les alpages aux toutes nouvelles stations de ski.

in Anthologie de la chanson du Comté de Nice - Ed. Serre

Albert Tosan, Gaël Princivalle, Frédéric D'Hulster

 

Joan-Luc Sauvaigo est né à Nice en 1950. Il écrit, chante et dessine en occitan depuis quarante ans. Il écrit depuis l’extrême orient occitan, dans un niçard soigneusement cultivé, mais ouvert à tous les mots du monde. Imprégné de surréalisme, nourri de la contre-culture américaine et de sa musique, jazz, blues, folk, rock, ce “beatnik perdu de la nissarditude” n’a cessé de créer sous la constellation d’une double utopie : poésie et Révolution, à laquelle il est resté obstinément fidèle. Avec l’élégance désespérée du dandy, l’autodérision permanente du paillasse, la mélancolie déchirante du looser magnifique, Joan-Luc Sauvaigo s’inscrit dans la lignée des nomades immobiles, des grands rêveurs du quotidien et des poètes maudits. Doublement maudit d’être occitan. Parmi ses livres : Seba ! (1972), Quieta còla & Cie (1974), Sus la brua / À la limite (1984), D’una làupia / D’une treille (1984), Lo Cat, lu Piratas & lo Mago / Le Chat, les Pirates & le Magicien (1989), Un ser fodrat de verd’ espera / Un soir doublé de faux espoir (1993), Faulas de Nissa / Fables de Nice (1995).

France-Occitanie, voixdelamediterranee.com

 

Jànluc Sauvaigo est tout ceci : écrivain, chanteur-compositeur, poète, aquarelliste, dessinateur, re-créateur de la revue "la Ratapinhata", mais aussi...

il a largement contribué à l'édification du Parc des miniatures à Nice...

il a écrit le film Going back to Nissa la Bèla...

il est l'auteur de L'or d'en Mascouinat pour leThéâtre Niçois, comédie dans laquelle il a endossé lors de la création en 1999 le rôle de l'usurier Courpatas (un véritable rôle de composition !) avec un rare talent...

il est co-organisateur du Championnat du monde de Pìlou organisé à Nice le 14 juillet 1987...

Il est enfin et surtout notre ami.

 

 

n_judlin"Il n'y a pas très longtemps, une quinzaine d'années au plus, que Madame Nouno Judlin est apparue dans nos féries provençales et, diable ou dieu, qu'elle a surgi au premier plan de nos mystères. On ne les imagine plus sans elle. A tout vrai rendez-vous de nos poètes, donné en rive de Durance ou du Rhône, on la voit, on l'espère, ou l'on se désespère qu'elle tarde à venir. (...) c'est Nouno qu'on voit la première, parce qu'elle est la première que l'on veut voir.

Brune, brune, mince, mince, plus vive qu'un jet d'eau et dansante comme une flamme, cette étonnante poétesse aux longs yeux brûlés que le costume d'Arles moule à ravir, avec le ruban de son petit hennin qui serpente et flotte à tous vents, la gorge nue sous la gaze et sous le fichu de la "chapelle" blanche, a fini par adopter un pas tellement prompt et des gestes si vifs qu'on ne lui voit, pour ainsi dire, jamais prendre le temps de ramener et de pincer sa jupe comme font les belles dames des Lices ou de Saint-Trophime. (...)

Elle vient de ce vieux et charmant castellet du Gourg, que ses anciens ont fait construire à Carros...

... Madame Nouno Judlin écrit une prose cristalline et la poésie la plus claire et la plus compréhensible du monde. - Ne vous y fiez pas, il y a des ans et des ans que j'ai lu son poème des "Chèvres noires sur la neige" et je ne parviens pas encore à distinguer très bien ce que peut recouvrir cette étonnante allégorie de l'innocence et du péché. Avis au lecteur, donc ! Il va se figurer qu'il lira un auteur facile, car le livre se laisse boire, pensez-y, et vous m'en direz des nouvelles. (...)

Nouno, toujours victorieuse, bondira devant nous en éclatant de rire. Nous l'interrogerons. Nous la presserons de questions que nous croirons sages. Elle continuera de rire, en refusant tout supplément d'explications sur son héroïne, à peu près comme s'il s'agissait de sa poésie. Ainsi va Nouno. Ainsi Sara. Je vous prie de vous débrouiller dans ces ténèbres pleines de soleil et de fleurs."

Charles Maurras, Préface de Sainte Sara la brune

Ed. I.A.C. Lyon - 1948

Outre son talent, Noune, subtile, facétieuse et tendre à la fois, fut amie intime et membre de la famille Gag.

Gustav-Adolf MossaArtiste et écrivain d'expression française et nissarde, fils d'Alexis Mossa, il étudie à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Nice et en est diplômé. Il peint en compagnie de son père et reproduit un grand nombre de paysages niçois, tout en commençant à écrire des comédies fantaisistes. (...)

Lui qui dessine des maquettes de chars de Carnaval depuis 1902 et le fera jusqu'à sa mort, revient sur le plan littéraire à l'inspiration fantaisiste de ses débuts, s'intéresse à Rabelais, à La Fontaine, à Boccace et effectue un retour à l'optimisme doublé de la redécouverte de la culture populaire et régionale qui aboutit à l'écriture, en collaboration avec son ami Barthélémy Marengo, d'une pastorale en nissart, Lou Nouvé o sia lou pantai de Barb'Anto (1922). Cette pièce donne le signal du renouveau du théâtre dialectal. Le succès l'encourage à adapter pour la scène La Nemaïda de Rancher (1923), puis à fonder et à diriger "Lou teatre de Barba Martin". Jusqu'en 1940, la troupe jouera ses comédies dialectales (Phygaço, La Tina, L'Anticari, Lou Rei Carneval) qui se caractérisent par leur humour, leurs qualités dramaturgiques et la richesse de leur thématique folklorique. "Barba Martin" monte également des pièces de Francis Gag (Lou sartre Matafiéu), de G. Boréa (L'esprit foulatoun), de G. Delrieu (Fai calà, Li fachenda de Picalé, etc.), sans oublier les spectacles de chansons traditionnelles ou modernes (de Louis Genari et de G. Delrieu). (...)

Dans le domaine pictural, Mossa a apporté au symbolisme finissant une contribution exceptionnelle ; sur le plan dramatique, il est l'une des personnalités marquantes du théâtre d'Oc de l'entre-deux guerres.

Rémy Gasiglia,

in Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice - Ed. Serre

  Avec le soutien de cd06 2016
Ville de Nice cd06 2016